Publié le 21/12/2020 par la Rédaction
Ah la période de Noël…période qui rime avec bonheur, insouciance, neige quand c’est encore possible, chocolat chaud, famille… Mais Noël rime d’abord et surtout avec films de Noël. Vous savez l’histoire romantique à l’eau de rose, parfaite pour vous évader de votre célibat et rêver de tout ce que vous voudriez faire avec votre moitié inexistante, à votre plus grand désarroi. D’autant plus qu’avoir quelqu’un qui vous tient chaud en hiver, c’est quand même rudement pratique. En tant que fervente addicte des films de Noël, c’est à partir du 1er novembre que j’entame ma cure d’intoxication. (Les addictes comme moi pourront le confirmer, une fois que l’on en a vu un, soit on est vacciné à vie soit on ne peut plus vivre sans). Et cela pendant presque 2 mois, jusqu’au moment fatidique de Noël. Bien que mon envie soit de visionner un de ces téléfilms par jour, les examens m’empêchent malheureusement d’assouvir ma soif de mièvrerie.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant l’offre d’emploi de mes rêves publiée par un site américain. Ce site recherche de façon très sérieuse une personne pour visionner 25 films de Noël en 25 jours dans le but d’établir un classement des meilleurs films de Noël de tous les temps. Cette personne recevra plus de 2 000 euros pour cette si lourde tâche. Ce sont donc les yeux remplis de paillettes et d’espérance que je clique sur le lien qu’une amie aussi mordue que moi (bien qu’elle ne veuille pas l’avouer clairement) m’a envoyé.
Le site est fiable et je le parcours rapidement. Être majeur : ok… posséder un ordinateur : ok… disposer d’un permis de travail aux Etats Unis, shit. Un rapide calcul s’effectue alors très vite dans ma petite tête de future ingénieure : faire l’aller-retour là-bas pour demander un permis ? Non, ça reviendrait plus cher que la rémunération prévue et ça ne doit pas être si simple que ça de devenir citoyen américain. Epouser un américain afin d’acquérir la nationalité ? Mauvaise idée, il faudrait aussi aller là-bas pour rencontrer sa famille. En considérant toutes les possibilités pour accéder à ce précieux 3ème prérequis, je me rends alors compte que le job de mes rêves m’est en réalité inaccessible. Que jamais, je ne pourrais devenir américaine avant Noël. Mon rêve s’écroule. Afin de noyer mon désespoir dans du chocolat chaud, je regarde en boucle des histoires de John et Kate, Sam et Andréa ou encore Ted et June qui se sont perdus de vue après la fac mais qui comme par hasard, se retrouvent coincés à cause d’une tempête de neige dans un bled paumé des Etats Unis. Cette dose d’amour et d’eau de rose m’éclaboussent en plein cœur et me redonne le sourire dans cette période de confinement. Même si je ne pourrai jamais réaliser le job de mes rêves, ces films de Noël sont pour moi un échappatoire quotidien à l’habituelle déprime hivernale. Si vos motivations sont au plus bas ou que tout simplement, vous en avez soupé des cours, vous savez maintenant quoi faire… à consommer sans modération !