LE MOT DE LA PRES'

C’est non sans joie que cette année je reprends les rênes de ce journal, que dis-je, de ce canard, ce bric-à-brac, ce patchwork d’idées complètement loufoques, bref : de cette fosse à purin qu’est Hue-Cocotte. Vous l’aurez compris, cette année, nous avons une seule ligne directive : brasser la merde et essayer d’en dégager quelque élément nutritif pour vos cerveaux labourés de biochimie et autre matière ressemblant plus à un élément du programme de Poudlard qu’à un cours d’ingénierie. N’ayant absolument aucune chance de détrôner le grand manitou et administrateur de Neurchisara, c’est avec résignation que je me rabats sur ce papier pour espérer briguer le trône de pire torchon de tous les temps. Suivant les rapports écrits de l’Isarien lambda, nous avons élaboré une méthode des plus scientifiques : Brasser du vent sur fond très sérieux pour vous offrir un beau torche-cul certes, mais qui aura le mérite d’être doux à la lecture et d’égayer vos journées merdiques. Hue-Cocotte revient donc, plus impertinent que jamais et fidèle à la tradition pour vous relayer non plus des nouvelles du monde agricole, mais des inepties, cochonneries, bouffonneries et plaisanteries concernant la vie étudiante à l’Isara. Qu’Hue Cocotte redevienne le brouillon de nos cerveaux en surchauffe, ce déversoir à créativité mal placée pour rendre compte à travers des contenus légers, de ce qu’il se trame durant ces 5 années à l’école. Qu’il représente dignement les promotions et leur panoplie d’apôtres plus ou moins assidus : les chouchous du prêcheur, ceux qui s’endorment sur leurs chants de messe, les hérétiques, les fanatiques, les radicaux, les illuminés et même les incrédules, qui demandent désespérément à la sainte Mère Josy ce qu’ils peuvent bien ficher ici. Vous divertir notre unique objectif et vous faire rire notre Saint-Graal. C’est donc avec fierté que je vous invite à découvrir nos articles, pour lesquels nous avons travaillé d’arrache-pied pour vous proposer de nouveaux contenus, qui j’espère vous plairons.

Au plaisir de mon impertinence,